capuccino, Lucca, Italie

IL Y A CAFÉ ET CAFFÉ...

[...] On continue dans la voiture qui est un lieu de vie aussi important que la maison avec le commuting, c’est-à-dire le temps passé au volant pour se rendre au travail. Une vraie vie s’organise alors dans son véhicule prévu pour, on y prend son café de chez Starbucks,  on y écoute des livres sous forme audio, on s’y rase ou s’y maquille, etc.

Le café ici renvoyant à un breuvage autre que le caffè italien ou même le café français puisqu’il sera brûlant, et certainement imbuvable pour nous, Européens, et la quantité d’un demi-litre, le goût généralement trop amer, trop torréfié au point d’être brûlé, ou bien trop dilué et trop clair. Question de référents et de référé, de signifiants et de signifié. C’est le seul endroit au monde où l’on peut commander un double decaf non fat capuccino! Une scène tirée du film Bagdad Café de 1988, montre bien et avec humour que l’idée du café est bien relative sur la route 66 dans le désert de Mojave. C’est aussi la démonstration de la catégorie qui se décline à l’infini.